La traite de fourrures est l'échange de biens de nécessité contre des fourrures, en particulier, du XVIIe siècle au XIXe siècle, entre les colons européens d'Amérique du Nord, français et britanniques et les Autochtones des Premières Nations en Nouvelle-France. Elle est alors l'une des principales activités économiques entre Autochtones et nouveaux arrivants. Les fourrures qui transitent par les colons sont destinées en presque totalité aux marchés européens, en particulier aux marchés des deux mères-patries, la France et la Grande-Bretagne. On retrouve également un tel commerce entre les Pays-Bas et ses colonies américaines, ainsi qu'en Russie. Une dénomination est or mou.
Les explorateurs français (Radisson et Groseilliers, La Salle, Le Sueur) qui cherchent à l'origine des voies de pénétration à travers le continent nord-américain, établissent des contacts avec les Amérindiens et s’aperçoivent qu'ils désirent échanger des fourrures contre des objets que les Européens jugent courants (miroirs, bouilloires, hachettes, couteaux…). La fourrure (particulièrement celle de castor) est alors particulièrement prisée sur les marchés européens.